Le cabinet mythologique dans l'émission ``Des racines et des ailes``
Financement participatif pour sauver un patrimoine du XVIIe siècle, unique en Périgord
Le cabinet mythologique de Puymartin est une œuvre, formée de huit panneaux entièrement peints, réalisée sur le modèle des « studiolos » de la Renaissance italienne. La qualité des peintures et la rareté de l’ouvrage ont incité son classement au titre de Monument Historique en 1977. Malheureusement le cabinet est fermé au public en raison de la dégradation des panneaux qui progresse un peu plus chaque année. Conscients de l’urgence de la situation, nous avons lancé un vaste projet de restauration.
En 2023, avec le soutien de la fondation du patrimoine, nous entamons la dernière phase de récolte de fonds.
La réussite de cette démarche dépend du soutien de nos donateurs habituels mais aussi de toute bonne volonté, et nous avons besoin de vous !
Histoire du cabinet et enjeux de sa restauration
Le cabinet Mythologique à été réalisé en 1682. Il est le seul exemple connu en Périgord de « cabinet » entièrement peint à la grisaille. À ce titre, il possède une valeur patrimoniale et historique tout à fait exceptionnelle. C’est pourquoi il a été classé monument historique en 1977.
En 2020 le cabinet est fermé au public et nécessite d’importantes restaurations. C’est pourquoi une recherche de financement à débuter. Grâce à Dartagnans, la première plateforme de financement participatif spécialisé dans le patrimoine, le Crédit agricole charente périgord, la demeure historique, des donateurs privés et la DRAC nous avons pu récolter 18 000 €.
Cette somme nous à permis d’abord de réaliser une étude et ensuite d’aménager un espace d’interprétation, conçu par l’agence d’architecture APGO, les Ateliers de la Chapelle et Melissa Donadeo (restauratrice de peinture). Il permet aux visiteurs de mieux comprendre les panneaux et programmes iconographiques.
En 2022, il devient urgent de restaurer le cabinet. Le temps, l’usage continue de l’espace, l’ouverture au public ou les infiltrations d’eau ont contribué à dégrader les peintures et leur support. Les œuvres doivent être déposées et transportées vers l’atelier de restauration. En 2023 est donc lancé une nouvelle collecte de don avec pour objectif de collecter 80 000 €.Puymartin est lauréat du programme “Patrimoine et tourisme local” lancé par Airbnb et collecte 20 000 € à ce titre.
Le passage dans l’émission “ Des Racines et des Ailes” a permis de mettre en lumière la nécessité de la restauration de ce joyau et a attiré de nombreux visiteurs au château.
Progression des travaux entre 2024 et 2025
Grâce au don collecté en 2024 les panneaux ont été déposés et transportés au ateliers de la chapelle. Après 1 an de travaux les panneaux ont retrouvé la place qui est la leur : à Puymartin.
Mais l’aventure n’est pas terminée, la seconde phase de travaux doit débuter au printemps 2025 avec Mélissa Donadeo pour redonner aux peintures tous leurs éclats. Nous comptons sur vos dons pour mener à bien cette dernière phase de restauration !
Entitées impliquées dans le projet
Soutenez le projet et contribuer à la préservation d'un patrimoine unique en Dordogne !
Faire un don en toute sécurité, avec la Fondation du Patrimoine [organisme privé indépendant à but non lucratif dont la mission est de sauvegarder et valoriser le patrimoine français de proximité], vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% si vous êtes un particulier et de 60% si vous êtes une entreprise.`
Présentation du cabinet mythologique
Le cabinet mythologique de Puymartin, orienté au levant, contigu à la Chambre d’honneur par une porte dérobée. Elle est la seule pièce de se style dans le château.
Le cabinet et les éléments de l’ornementation de Puymartin s’inscrivent dans un contexte général de l’art du XVIIe siècle.
Dans cette pièce, huit grands tableaux et huit cadres de soubassement présentent des scènes narratives tirées de la mythologie grecque. Ces panneaux entièrement peints en grisaille, fixés sur les boiseries avec du blanc d’œuf, ont été réalisé entre 1670-1682 par un artiste français, Philippe Lemaire, pour le compte du propriétaire de l’époque, l’abbé Henri de La Pleynie.