Tapisseries et tableaux d'exception
C’est en quelque sorte le musée du château avec des tapisseries, des meubles et des portraits de famille.
Les tapisseries : trois tapisseries flamandes du XVIIe, dont l’une montre le sacrifice d’Iphigénie, la fille d’Agamemnon.
Les meubles : deux meubles XVIIe, l’un près de la cheminée est basque, l’autre près du buste est typiquement périgourdin. Quant à tous les autres meubles, ils sont du XIXe et les chaises, le coffre, et le « trône », sont une reproduction de meubles Renaissance, de style gothique flamboyant. Et un billard fin du XIXe.
Les portraits et le buste : le portrait le plus ancien est celui de Madame de La Pleynie, une ancêtre et propriétaire, peint en 1610. Ensuite, celui de Jean Bart, corsaire de Louis XIV, dont la petite-fille, Marie de la Barthe, a épousé le marquis François Roffignac de Carbonnier, seigneur de Marzac, propriétaire du château pendant la Révolution Française : malgré un an d’emprisonnement à Sarlat, il a conservé ses 4 châteaux, ses 2000 hectares de terre, et surtout sa tête !
De l’autre côté du meuble périgourdin, remarquez le tableau et le buste du comte Ravez : il a été président de la Chambre des Députés sous Louis XVIII, pair de France, chevalier des Ordres du Roi, et chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. C’était un grand magistrat et un fin politique. Il était très riche et donné toute sa fortune à son arrière-petite-fille, Marie de Pichard, qui l’a apportée en dot à son époux, le marquis Marc de Carbonnier de Roffignac de Marzac. C’est lui qui a fait les importantes restaurations du château vers 1890.
Au-dessus du meuble basque, deux gravures montrant les derniers rois français, Louis XVIII et son frère Charles X, rois entre 1815 et 1830, après Napoléon Ier. Ils sont là du fait que la famille était royaliste au XIXe. Ils étaient royalistes légitimistes, partisans des Bourbons.
En face du meuble basque, un tableau de l’école hollandaise du XVIIe siècle : « une partie de cartes » d’un élève de Jan Stein.